4 mois dans un hopital nepalais

Grace à l'ONG luxembourgeoise Nepalimed, nous avons pu visiter un hopital dans la petite ville de Dhulikhel, à une heure de Katmandu, où nous avons rencontré un médecin luxembourgeois, originaire de Schifflange. Pour Manon Queudeville c’était clair depuis longtemps: Après ses études en médecine elle irait travailler en Asie quelques temps pour approfondir ses connaissances. Actuellement, le pays himalayen est en pleine mousson et les cas de cholera sont plus fréquents. Les autres cas typiques et exotiques à nos yeux que doit affronter l'équipe médicale sont la tuberculose, la fièvre typhoïde et à notre grande surprise, les tentatives de suicide. Il semble que de nombreuses femmes désespérées tentent de mettre fin à leurs jours en ingurgitant des insecticides, qui sont faciles à se procurer en zones rurales.

La luxembourgeoise est la pour quatre mois. Et même si elle ne s'occupe que des patients qui parlent anglais, du moins au début jusqu'a ce qu'elle ait une petite base en népalais, elle a été mise dans le bain des la première semaine où un accident de bus a fait 29 morts et plus de 30 blessés graves. Nous avons aussi visité l'institut de médecine où sont formés des infirmières, des kinésithérapeutes, des assistants ophtalmologique, des assistants médicaux, des techniciens en laboratoires et bien entendu des médecins.

Le deuxieme jour nous nous sommes rendus au dispensaire de Bolde en compagnie du Docteur Aohie Shrestha. Apres trois heures de jeep et deux heures de marche en montagne, nous y étions, enfin. Une fois par semaine, un médecin de l'hôpital s'y rend, même si un assistant médical y tient la garde tous les jours. A notre arrivée, de nombreux villageois attendaient le médecin pour une consultation. Au programme comme d'habitude des maladies qui proviennent d'une malnutrition ou d'une hygiène peu respectée. Les personnes qui désirent avoir plus d'informations sur l'hôpital de Dhulikhel peuvent consulter le site de l'ONG luxembourgeoise: www.nepalimed.lu. Telechargez ici l'article paru au Tageblatt TAGEBLATT_NEPALIMED